Natacha d’Orlando

NATACHA D’ORLANDO

 

Docteure en Littérature générale et comparée et Études de genre

ATER en Littérature générale et comparée, ENS Lyon

Qualifiée aux fonctions de Maîtresse de conférences en section 09 & 10

Ihdal : natacha-d-orlando

https://univ-paris8.academia.edu/NatachadOrlando

 

DOMAINES DE RECHERCHE

  • Littératures caribéennes (XXème-XXIème).
  • Littératures postcoloniales.
  • Littérature et féminisme, littérature et études de genre : étude de la représentation, étude du personnage, études de la réception.
  • Littérature et migration : imaginaires de la diaspora, transferts Afrique/Amérique, traduction et circulation intra-caribéennes.
  • Écocritique, écopoétique, poétiques écoféministes.

DOMAINES D’ENSEIGNEMENT

  • Littérature des Amériques
  • Théorie des genres littéraires : systèmes génériques, transgénéricité et circulations transmédiales.
  • Écritures de soi
  • Littératures de l’imaginaire : science-fiction, fantastique, réalisme magique, utopies et dystopies féministes
  • Méthodologie du travail universitaire, méthodologie des exercices en Littérature générale et comparée.

DOMAINES LINGUISTIQUES : Littératures anglophones, créolophones (Haïti, Guadeloupe, Guyane, Martinique), hispanophones, lusophones (Brésil).

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SOMMAIRE :

  • RECHERCHE
    1. Thèse
    2. Publications
    3. Communications n’ayant pas fait l’objet de publication
    4. Séminaires
    5. Organisation d’événements scientifiques
    6. Responsabilités et participation à des sociétés savantes
    7. Bourses et financements
  • ENSEIGNEMENT
    1. Fonctions occupées
    2. Synthèse des enseignements
    3. Autres activités pédagogiques
  • FORMATION UNIVERSITAIRE

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  • RECHERCHE
  • Thèse

Titre de la thèse : « Des apories de la filiation au rêve de l’a-filiation : mauvaises mères, orphelines et nullipares dans les littératures caribéennes féminines ». Thèse en Littérature générale et comparée & Études de genre, sous la direction de Nadia SETTI, Université Paris 8, UMR LEGS (Laboratoire d’Études de genre et des sexualités).

Soutenue le 17/11/2022 face à un jury composé de :

  • Yolaine Parisot, professeure de Littératures francophones et comparées – Université Paris-Est Créteil (présidente)
  • Xavier Garnier,professeur de Littérature française et francophone – Université Sorbonne Nouvelle
  • Kerry-Jane Wallart, professeure en études anglophones – Université d’Orléans
  • Cyril Vettorato, maître de conférences en Littérature générale et comparée – Université Paris Cité
  • Françoise Simasotchi-Bronès, professeure de Littérature francophone à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis.

Cette thèse examine les enjeux liés à la transmission généalogique et matrilinéaire dans le contexte des Caraïbes contemporaines, à travers l’étude de quelques œuvres de l’Antiguaise Jamaica Kincaid, de la Cubaine Cristina García, des Guadeloupéennes Maryse Condé et Gisèle Pineau et de l’Haïtienne Edwidge Danticat. Dans leurs romans, ces cinq écrivaines égrènent un chapelet de personnages maternels défaillants, qu’ils soient fictionnels, auto-fictifs ou autobiographiques. Les dysfonctionnements familiaux s’y distribuent de la carence émotionnelle au crime infanticide, en passant par la violence physique et l’atteinte incestueuse. À l’inverse, rares sont les textes de ce corpus à faire de la famille un espace d’apaisement ou de protection pour les jeunes filles et le refus de la filiation, qu’il se fasse par le haut (rejet de la mère) ou par le bas (refus de l’enfantement), apparaît comme l’une des voies de l’émancipation individuelle. Face à l’idéalisation nostalgique d’une mère adorée (tantôt nommée « manman-doudou » ou « potomitan »), qu’alimentent à la fois les discours sociaux et les classiques masculins de la bibliothèque caribéenne, et loin de l’enthousiasme féministe pour une ressaisie des héritages matrilinéaires, ces textes semblent porteurs d’une force « matrophobe » (Rich, 1976), d’une haine politique et biographique de la mère, que nous travaillons dans cette thèse à interroger. Ce travail propose donc de faire un sort au soupçon de matrophobie des littératures caribéennes féminines à partir d’une réflexion sur les notions de legs, de filiation et de généalogie en contexte postcolonial.

L’examen s’organise autour de deux hypothèses, distribuées dans les deux parties de ce travail. Dans une première partie intitulée « Incarner », nous analysons l’hypothèse dite contestataire. Celle-ci se fonde sur le postulat (défendu par Maryse Condé dans La Parole des femmes) selon lequel la multiplication de ces mères « discut[ables] » témoigne de la « protestation nuancée » des écrivaines à l’égard des politiques, représentations et discours autour des maternités caribéennes. Nous y parcourons notamment quelques controverses autour de la notion de matrifocalité, organisation de la famille typique des Amériques post-esclavagistes, caractérisée par la centralité des mères et la défection (partielle ou totale) des pères au sein de l’organisation domestique. Les imaginaires de la matrifocalité produisent en effet deux discours symplectiques : une célébration sublimée de la mère sacrificielle, élevée au rang d’ultime rempart face à l’adversité politique et économique des Caraïbes (passées ou contemporaines), et une conception de l’archipel comme un eldorado matriarcal où les femmes règnent en maître, à l’abri des violences ou oppressions qu’ont à souffrir, ailleurs, leurs congénères. Ce sont ces deux imaginaires que travaillent à fissurer les autrices par leurs récits. À travers une série d’échecs et de mauvais traitements, de l’infanticide esclave à l’abandon diasporique, nous voyons comment les défaillances maternelles offrent une assise à la réflexion politique et combien la situation postcoloniale de l’archipel semble mieux saisie depuis ces familles dysfonctionnelles qu’à partir de ces mères sacrificielles et infaillibles.

Dans la seconde partie de ce travail, « Hériter », nous examinons ce que nous nommons l’hypothèse généalogique. Dès lors que les anciennes victimes deviennent, dans ces textes, les nouveaux bourreaux, les conflits mère/fille ne peuvent être analysés d’un point de vue strictement synchronique. Ils doivent également être mis en regard du legs transgénérationnel qui circule entre parent et enfant, de l’héritage historique, mémoriel et culturel dont les personnages maternels ont en charge la transmission. En d’autres termes, les personnages dysmaternels, à l’instar des figures orphelines ou nullipares, interrogent en premier lieu les conditions du lien générationnel en postcolonie. Cette partie se penche donc sur les mécanismes de reproduction et de cyclicité au sein de ces « île[s] qui se répèt[ent] » (Benitez-Rojo, 1986) et sur l’irrésistible tentation de la domination avec laquelle les sujets dominés semblent aux prises dans ces récits. Nous identifions dans ces figures dysmaternelles ou a-maternelles, une dramatisation du conflit avec l’origine et une conception de l’héritage postcolonial comme un destin accablant, rejouant sur un mode tragique, générations après générations, les drames de l’histoire collective et les traumatismes d’une mémoire irrésolue. Nous proposons, enfin, de considérer la condition postcoloniale comme fondamentalement et irrémédiablement orpheline. Il ne semble y avoir a rien à hériter, rien à transmettre, rien à célébrer dans ces lignées anonymes de vies infâmes, sans possibilité du deuil, du souvenir ou de l’amour. La seule généalogie possible est alors celle qui s’invente et se reconfigure par l’écriture, par l’invention de scripts de refiliation ou d’a-filiation. Nous nous pencherons en particulier sur les récits de filiation avortés, sur les enquêtes généalogiques impossibles qui semblent indiquer que le salut individuel ne peut découler d’une utopie des généalogies collectives. Ce travail invite, finalement à considérer les généalogies fictives et affectives comme une manière de faire des défaillances de la transmission un principe d’entrée en écriture ou comme une voie pour imaginer, enfin, comment « en finir avec la généalogie » (Noudelmann, 2004). Nous restons toutefois attentive à ne pas confondre les imaginaires postcoloniaux de l’a-filiation et les rêves modernes d’un individu émancipé, autonome, libéré d’une histoire au-dessus de laquelle il se dresse avec orgueil.

  • Publications

Ouvrages

AMY DE LA BRETEQUE, Pauline ; D’ORLANDO Natacha, Paysages littéraires : nature, écologie et écocritique dans les littératures caribéennes. Paris, Classiques Garnier, 2023. ISBN 978-2-406-14388-8.

Articles dans revues à comité de lecture

[À paraître] D’ORLANDO Natacha, « « Désenclaver la bibliothèque des aïeules : critiques féminines et féministes du canon littéraire cubain ». Article à paraître dans la revue Sociocriticism.

[4] HARPIN, Tina ; D’ORLANDO Natacha, « Jardins créoles, diasporas et sorcières : lectures de l’écoféminisme caribéen ». Littérature N°201 (1) : « Pour une écopoétique transculturelle », p.82-98. DOI : 10.3917/litt.201.0082 SMASH

[3] D’ORLANDO Natacha, « La matrice de la mémoire : non-maternité et traumatisme dans L’Espérance-Macadam de Gisèle Pineau ». Sextant, Numéro « No Children, no Cry », dir. Anne-Sophie Crosetti et Valérie Piette, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2020, p.175-189.

[2] D’ORLANDO Natacha, « Le docteur et la sorcière : conflits de médecine et concurrence des traditions dans Moi, Tituba, sorcière… de Maryse Condé ». Présence francophone, Numéro 93 « Maryse Condé et l’actualité », dir. Mouhamadou Cissé, 2019.

[1] D’ORLANDO Natacha, « ‘Moi aussi j’ai dû tuer mon enfant’ : écritures caribéennes de l’infanticide esclave ». Revue d’Études Culturelles, Numéro 7 « Aux frontières de l’humain : esclavage et monstruosité » (Dijon : Association Bourguignonne d’Études Linguistiques et Littéraires), dir. Flora Valadié et Cécile Gauthier. 2019. ISBN 2-904911-88-X.

Publications dans des actes de colloque

[À paraître] D’ORLANDO Natacha, « “A [kitchen] of one’s own” : Penser la cuisine comme laboratoire poétique à partir l’œuvre de Paule Marshall ». Actes de la Journée d’étude « Politiques de la nourriture », organisée à Aix-Marseille Université le 05 mai 2023. À paraître dans Les Chantiers de la création.

[À paraître] D’ORLANDO Natacha, « Les écrivaines caribéennes sont-elles « matrophobes » ? Analyser la population des mauvaises mères dans les littératures caribéennes contemporaines ». Actes du colloque « Les populations fictionnelles », organisé dans le cadre du 43ème Congrès de la Société Française de Littérature Générale et comparée en novembre 2021. Article à paraître sur Fabula.

[2] D’ORLANDO Natacha, « L’Alléluia des femmes-jardins : perspectives écoféministes dans quelques œuvres de Jamaica Kincaid et Gisèle Pineau ». Actes de la journée d’études « Littérature(s) caribéenne(s) et comparatisme(s) : un état des lieux », organisée à Aix-Marseille Université en mai 2018. Paru dans MaLiCE, Numéro 22 « Littératures caribéennes et comparatismes : panorama et perspectives », dir. Marine Cellier et Cécile Chapon, juillet 2020. DOI : 10.58048/2263-7664/3174 SMASH

[1] D’ORLANDO Natacha, « Rejeter la greffe : filiations court-circuitées et biographique réinventé dans The Autobiography of my Mother ». Actes du colloque international « L’Art de la greffe dans l’œuvre de Jamaica Kincaid », organisé à Sorbonne Université et Université Paris 8 en mai 2017. Paru dans Wagadu : A Journal of Transnational Women’s and Gender Studies, Numéro 19 « Jamaica Kincaid as Crafter and Grafter : Agency, Practice, Interventions », dir. Corinne Bigot, André-Anne Kekeh-Dika, Nadia Setti et Kerry-Jane Wallart, Summer 2018, p.91-105.

  • Communications n’ayant pas fait l’objet de publication

[11] « Quel futur pour les ‘filles de Cham’? : L’espérance rastafari et les paradoxes de l’émancipation dans les littératures caribéennes. » . Communication dans le cadre du colloque « No(s) futur(s) : bouleversements, utopies, impatiences », organisé dans le cadre du 3ème congrès de l’Institut du Genre. Université Toulouse II – Jean Jaurès. Juillet 2023.

[9] « Je ne décrirai point cette scène de désespoir » : L’usage rhétorique des violences faites à l’enfant dans la littérature abolitionniste en langue française (XVIIIème-XIXème). Communication dans le cadre du colloque « Des enfances créoles : écrire (pour) l’enfance dans les littératures caribéennes ». Université Lyon 3. 16/06/2023.

[8] « Vers une herméneutique du malaise : proposition pour une réception féministe de textes réticents. » Journée d’études annuelle du groupe Transpositions. Aix-Marseille Université. 02/12/2022.

[7] « Les littératures postcoloniales peuvent-elles faire leur récit de filiation ? Sur quelques contre-enquêtes généalogiques. » Journée d’études « Pratiques comparatistes aujourd’hui ». Aix-Marseille Université. 13/12/2021.

[6] « Imaginer l’impossible retour : exil, contre-exil et migrations transatlantiques dans les littératures caribéennes. » Journée d’études annuelle de groupe Transpositions. Aix-Marseille Université. 16/12/2020.

[5] « Mnémophagie en post-migration : poé(li)tiques du corps boulimique chez Cristina García et Edwidge Danticat. » Colloque « La poé(li)tique de la prise de parole des femmes ». Organisé par le collectif « Les Parleuses ». Sorbonne Nouvelle. 18/10/2019.

[4] « Résistances féminines, gynécologiques et épistémiques dans les neo-slave narratives caribéens. » Colloque international « Rébellion, résistance et réparation dans les Amériques. » Université des Antilles. 11 & 12/04/2019.

[3] « Poétique et politique des récits d’avortement : l’exemple des littératures caribéennes. » Journée d’études « Y a-t-il un art féminin ? Pour une approche genrée du comparatisme. » Université Haute-Alsace, Mulhouse. 08/03/2019.

 [2] Refusées, empêchées, avortées : panorama des maternités défaillantes chez quelques romancières caribéennes. » Université d’été internationale « Caribbean Literature & Globalization. » Université de Constance (Allemagne). 02/08/2017.

[1] « Le pouvoir des fleurs (abortives) : pharmacopée caribéenne et refus d’enfanter chez Maryse Condé et Jamaica Kincaid. » Colloque « Critiques féministes des savoirs : Corps et santé ». Organisé par le groupe Arpège-EFiGie Toulouse. Université Toulouse II-Jean Jaurès. 30/03/2017.

  • Séminaires

[6] « Pour une approche littéraire de l’écoféminisme. » Séminaire de l’Observatoire Terre-Monde, Centre d’étude des écologies politiques des Outre-mer français et de leurs proches régions. En ligne. 09/01/2023.

[5] « Au-delà de la manman-doudou : des maternités défaillantes dans les littératures caribéennes. » Séminaire « Genre, travail et Care dans les Caraïbes » organisé par l’Atelier doctoral Genre et Féminismes dans les Amériques Latines (GEFEMLAT). Campus Condorcet (Aubervilliers). 21/03/2022.

[4] « Critiques féministes de la langue dite maternelle » Séminaire de Master « Imaginaire et politique de la langue maternelle », organisé par Mathias Verger. Université Paris 8. 15/03/2019.

[3] « Lire Dreaming the Dark de Starhawk. » Atelier des doctorant·e·s du LEGS. Université Paris 8. 22/11/2017.

[2] « Perspectives écoféministes dans l’œuvre de Maryse Condé. » Séminaire de Master, «  Géopoétique et écopoétique dans les littératures francophones postcoloniales (caribéennes et indianocéaniques) », organisé par Françoise Simasotchi-Bronès. Université Paris 8. 14/11/2017.

[1] « Le refus d’enfanter : une modalité paradoxale du care? » Séminaire bisanuel de l’UMR LEGS. Villa Finaly (Florence). 08/11/2017

  • Organisation d’événements scientifiques

2023 : « Des enfances créoles : Écrire (pour) l’enfance dans les littératures caribéennes » Colloque co-organisé avec Pauline Franchini, maîtresse de conférence en Littérature générale et comparée (Université Lyon 3 Jean-Moulin). Le programme de ce colloque est disponible à cette adresse : https://www.fabula.org/actualites/114513/colloque-international-des-enfances-creoles-ecrire-pour-l-enfance.html.

2022-2023 : « Actualité de la recherche caribéaniste » Séminaire bimestriel en ligne, organisé avec Marco Doudin, docteur en Littérature générale et comparée (Sorbonne Université).

2022-2023 : Pannes et réparations » Série de séminaires tenue au Campus Condorcet (Paris) et à la Vieille Charité (Marseille). Séminaire co-organisé avec Mélanie Gourarier et Natacha Dugnat-Collomb, chargées de recherche CNRS en anthropologie et Mylène Hernandez, post-doctorante en anthropologie (Centre Norbert Elias). Avec le soutien de l’UMR Legs et du centre Norbert Elias. L’argumentaire et le programme sont disponibles à cette adresse : https://calenda.org/1042688.

2019 : « Paysages littéraires : nature, écologie et écocritique dans les littératures caribéennes ». Colloque organisé avec Pauline Amy de la Bretèque, docteure en études anglophones (Sorbonne Université). Maison de Recherche Sorbonne Université. 13 & 14/05/2019. Le programme est disponible sur Fabula.

2019 : « Furie féministe : expériences et pratiques de la colère dans une perspective féministe » Journée d’études tenue à La Colonie (Paris) avec le soutien de l’UMR LEGS. 25/05/2019. Le programme de la journée d’études est disponible sur le site de La Colonie.

2018 : « Genre, sexualité et prise de parole » Colloque co-organisé avec les doctorant·e·s et docteur·e·s de l’UMR LEGS, dans le cadre du CIRFF (Congrès International des Recherches Féministes Francophones). 27 & 28/08/2018. Université Paris Nanterre.

2018 : « Féminisme, alimentation, consommation : critiques de la digestion » Journée d’études tenue à La Colonie (Paris), avec le soutien de l’UMR LEGS. 02/06/2018. Le programme de la journée d’études est disponible sur le site de la Colonie.

2017 : « Fabriquer les mémoires » Journée des doctorant·e·s de l’ED 31 « Pratiques et théories du sens », Université Paris 8. 06/06/2017. Le programme de la journée d’études est disponible sur Fabula.

  • Responsabilités et participations à des sociétés savantes.

2022- : Représentante des enseignant·e·s contractuel·le·s, Aix-Marseille Université.

2022- : Membre du projet « Traduire les Caraïbes ». Rencontres bimestrielles pour une traduction collective des textes caribéens. Projet en cours de traduction de La Isla que se repite, Antonio Benitez-Rojo.

2021- : Membre de la Société Française de Littérature Générale et Comparée (SFLGC)

2021- : Membre de l’Association EFigies (Association des jeunes chercheurs en études de genre et des sexualités), antenne Aix-Marseille.

2020- : Groupe « Transpositions », équipe de Littérature comparée au sein du Centre Interdisciplinaire d’Études des Littératures d’Aix-Marseille (CIELAM -EA4235).

2018 : Association CARACOL : Observatoire des littératures caribéennes. Membre du bureau.

2018-2020 : Représentante des doctorant·e·s de l’UMR LEGS (8238).

  • Bourses et financements

2018 : Bourse à la mobilité de l’Institut du Genre. Obtenue pour un séjour à l’University of the West Indies, campus Cave Hill (Barbade) et à la médiathèque LAMECA (Guadeloupe) effectué en juin 2018. Ce séjour était destiné à l’étude du Fonds Maryse Condé de la médiathèque LAMECA et du fonds de la Sidney Martin Library.

2016 : Contrat doctoral spécifique pour Normaliens (CDSN).

  • ENSEIGNEMENT
    1. Fonctions occupées

2023-2024 : ATER en Littérature générale et comparée, ENS Lyon.

2020-2023 : ATER en Littérature générale et comparée, Aix-Marseille Université.

2019-2020 : Professeure de français, collège Adolphe Chérioux, Vitry-sur-Seine.

2016-2019 : Doctorante contractuelle avec charge d’enseignement, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis.

  • Synthèse des enseignements universitaires

Total des enseignements :  942h (équ. TD).

 

2023-2024 – ENS Lyon

  • CM « Théâtres de l’amour et de la mémoire », M2 FEADéP (Formation à l’Enseignement et Développement Personnel). Préparation des agrégatif·ve·s à la seconde composition française et à l’explication d’un texte de littérature ancienne ou moderne.
  • Séminaire « Introduction aux littératures en langues créoles ». M1 & M2.
  • Séminaire « Réécritures postcoloniales des Évangiles ». M1 & M2.
  • Atelier de lecture « Postcolonial, décolonial ». L3.
  • Atelier de lecture « Littératures jeunesses ». L3.

2022-2023 – Aix-Marseille Université

  • TD « Fictions de l’âge ‘tendre’ : politiques du récit d’enfance dans les Amériques », L2, UE « Questions de genre », 48h (équ. TD) x 2.
  • TD « Des paradoxes du savoir : quand la littérature sonde la science », L1, UE « Lire, interpréter, comparer », 48h (équ. TD) x 2
  • Séminaire « Le devenir de l’Autre : l’engagement écoféministe à la croisée des altérités », Master 2 « Lettres, écopoétique et création », 4h (équi. TD).
  • CM « Politique des genres littéraires », UE « Questions de genre », L2, 16h (équ. TD).

2021-2022 – Aix-Marseille Université

  • TD « Le scientifique et ses monstres : autour du savant fou », UE « Lire, interpréter, comparer », L1, 48h (équ. TD) x 2
  • TD « Les métamorphoses de l’écriture de soi : devenirs contemporains du genre autobiographique », UE « Questions de genre », 48h (équ.TD) x 2
  • CM « Politique des genres littéraires », L2, 16h (équ. TD).
  • Séminaire « Le devenir de l’Autre : l’engagement écoféministe à la croisée des altérités », Master 2 « Lettres, écopoétique et création », 4h (équi. TD).

2020-2021 – Aix-Marseille Université

  • TD « Le scientifique et ses monstres : autour du savant fou », UE « Lire, interpréter, comparer », L1, 48h (équ. TD) x 3
  • TD « Les métamorphoses de l’écriture de soi : devenirs contemporains du genre autobiographique », UE « Questions de genre », 48h (équ.TD)
  • CM « Politique des genres littéraires », L2, 16h (équ. TD).

2018-2019 – Université Paris 8

  • TD « Histoires de mères : représentations et réécritures de l’expérience maternelle », L1-L2-L3, UE « Littérature générale et comparée », 48h (équ. TD)
  • TD « Méthodologie fondamentale et entrée à l’université », L1, 12h (équ.TD)

2017-2018 – Université Paris 8

  • TD « Sorcières ! Sur les traces d’un mythe féminin », L1-L2-L3, UE « Littérature générale et comparée », 48h (équ. TD).
  • TD « Les études littéraires aujourd’hui », UE « Introduction aux études littéraires », L1, 48h (équ. TD).

2016-2017 – Université Paris 8

  • TD « Lire en toute subjectivité », UE « Introduction aux études littéraires », L1, 48h (équ. TD).
  1. Autres activités pédagogiques

2023-2024 : Directions de mémoires de recherche dans le cadre du Master « Lettres », parcours « Littérature comparée et francophonie », ENS Lyon.

2022-2023 : Directions de mémoires recherche-création dans le cadre du Master « Écopoétique et création », Aix-Marseille Université.

2013-2014 Animatrice d’ateliers de lecture et d’écriture au sein du quartier pour femmes de la maison d’arrêt de Lyon-Corbas. Ateliers hebdomadaires organisés dans le cadre de l’association GENEPI (Groupement Étudiant National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées).

2012-2013 : Ateliers de tutorat et d’accompagnement pédagogique. Ateliers hebdomadaires, organisés dans le cadre de l’association Trait d’Union de l’ENS Lyon. Le tutorat, à destination des élèves de 3ème du collège Jolliot-Curie de Lyon, offrait un accompagnement personnalisé vers le diplôme général du brevet et l’entrée au lycée. Pour les élèves volontaires des lycées partenaires, le tutorat s’accompagnait d’une préparation à l’oral du baccalauréat de français grâce à des oraux blancs bi-trimestriels.

  • FORMATION UNIVERSITAIRE

2016-2022 : Doctorat de Littérature générale et comparée & Études de genre

2016 : Master Études de genre, parcours ALEC (Arts, Lettres, Études culturelles), Université Paris 8

2016 : Master 2 Lettres Modernes, spécialité Littératures francophones et comparées, ENS Lyon.

2015 : Agrégation externe de Lettres Modernes

2013 : Licence Lettres Modernes, ENS Lyon – Université Lyon 2. Mention Très Bien.

CV à jour du 28/09/2023.