Marta Segarra

MARTA SEGARRA

Directrice de recherche, Études de genre et de sexualité / Centre National de la Recherche Scientifique-CNRS

Professeure d’études de genre et de littératures francophones / Centre de recherche ADHUC ‒ Théorie, genre, sexualité / Universitat de Barcelona.

Email : marta.segarra@cnrs.fr

CHAMPS DE RECHERCHE

  • Aux frontières du genre : études posthumaines et animales
  • Penser le désir et le corps. Psychanalyse, genre et sexualité
  • Déconstruction (Cixous, Derrida)
  • Biopolitique(s). Études queer
  • Littérature et philosophie/art
  • Histoire culturelle des femmes et de la littérature (XXe-XXIe s.)

RECHERCHES EN COURS

  • Posthumanité(s) : littérature, cinéma, arts
  • Études animales et études de genre : extensions de la parenté (kinship)
  • Le vivant et le machinique
  • Repenser la « communauté » et la parenté

RESPONSABILITÉS INSTITUTIONNELLES (2018—PRÉSENT)

  • Directrice adjointe, UMR LEGS 8238 CNRS/ Paris 8/ Paris Nanterre, 2016—2020, 2021-2022
  • Membre UMR LEGS 8238 CNRS/ Paris 8/ Paris Nanterre, 2015—présent
  • Membre du Comité d’Éthique, Université Paris 8, 2021—présent
  • Membre nommée de la CID 53 du CNRS, 2017‒2021
  • Membre du Bureau de la CID 53, Comité National CNRS, 2017‒2021
  • Présidente du Réseau universitaire et scientifique euro-méditerranéen sur les femmes et le Genre-RUSEMEG, 2016—présent
  • Membre élue de la Commission de Recherche de l’Université Paris 8, 2016‒2021
  • Membre du Comité Académique de l’Université Paris 8, 2016—2021
  • Membre du Bureau de l’École doctorale Pratiques et Théories du Sens (Université Paris 8), 2017‒présent
  • Membre du Comité scientifique du Centre d’Études latino-américaines et transatlantiques, Universität Johannes Gutenberg, Mayence (Allemagne), 2015‒présent
  • Membre du Comité scientifique du Programme de doctorat en Construction et Représentation d’Identités Culturelles (Universitat de Barcelona, Espagne), 2012—présent
  • Membre du Comité scientifique du Programme de doctorat en Citoyenneté et Droits Humains (Universitat de Barcelona, Espagne), 2014—2023
  • Vice-présidente du Frankophones Forschungsseminar der Universität Leipzig (Allemagne), 2011—présent
  • Membre du Comité scientifique du Programme de doctorat en études de genre (Universidad Nacional de Córdoba, Argentine), 2009—présent
  • Co-fondatrice et Membre du centre de recherches Dona i literatura. Genre, sexualité, critique de la culture, Université de Barcelone (Espagne), 1994—présent

PARTICIPATION À DES RÉSEAUX ET ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES

  • Réseau Universitaire et Scientifique Euro-méditerranéen pour le Genre et les femmes (RUSEMEG), 2015‒présent
  • Women in French Studies (WIF), 1996‒2019
  • Coordination Internationale des Chercheurs des Littératures Maghrébines (CICLIM), 1994‒2015
  • Asociación de Francesistas de la Universidad Española (AFUE), 1992‒présent
  • Modern Language Association of America (MLA), 1989‒2018

RESPONSABILITÉS ÉDITORIALES

  • Comité scientifique de la revue Anuario de Estudios Filológicos, Université d’Extrémadoure (Espagne), 2023‒présent
  • Comité scientifique de la revue Revista Galega de Filoloxía, Université de la Corogne (Espagne), 2022‒présent
  • Comité scientifique de la revue Revue scientifique sur les hybridations culturelles et les identités migrantes, Université de València (Espagne), 2020‒présent
  • Comité scientifique de la revue Compàs d’amalgama, Université de Barcelone (Espagne), 2020‒présent
  • Comité scientifique de la revue Theory Now. Journal of Literature, Critique, and Thought, Université de Grenade (Espagne), 2020‒présent
  • Comité scientifique de la revue Estudios, Universidad nacional de Córdoba (Argentine), 2018‒présent
  • Comité scientifique de la revue Langues et Parole, Universitat Autònoma de Barcelona (Espagne), 2016‒présent
  • Comité scientifique de la revue Çédille, AFUE (Espagne), 2016‒présent
  • Comité scientifique de la revue Líneas. Revue interdisciplinaire d’études hispaniques, Université de Pau et des Pays de l’Adour, 2015‒présent
  • Comité scientifique de la revue Oxford Literary Review, University of Oxford (Royaume Uni), 2015‒présent
  • Comité scientifique de la collection « Frankfurter Studien zur Iberoromania und Frankophonie », Narr/Francke, Francfort (Allemagne), 2015‒présent
  • Comité scientifique de la collection « Transversalité » (L’Harmattan), 2012‒2023 ; passée chez Olms, 2023–présent
  • Comité scientifique de la revue Cuadernos de investigación filológica(Universidad de La Rioja, Espagne), 2012‒présent
  • Comité scientifique de la revue Thélème(Universidad Complutense de Madrid, Espagne), 2012‒présent
  • Comité scientifique de la revue Multilinguales(Université de Béjaia, Algérie), 2012‒présent
  • Comité scientifique de la collection PASSAGEN ‒ Transdisziplinäre Kulturperspektiven / Transdisciplinary Cultural Perspectives / Perspectives Culturelles Transdisciplinaires(Leipzig Universität, Allemagne), 2011‒présent
  • Comité scientifique de la collection L’Ull crític(Université de Lleida, Espagne), 2011‒présent
  • Comité scientifique de la revue Anagnórisis(Universitat de Barcelona, Espagne), 2010‒présent
  • Comité scientifique de la revue Logosphère(Universidad de Granada, Espagne), 2008-2013.
  • Comité scientifique de la collection Lilith(Universidad de Alicante, Espagne), 2005‒présent
  • Comité scientifique de la collection Critical Studies(Rodopi, New York-Amsterdam), 2004‒présent
  • Comité scientifique de la collection Palimpsests(J.M. March Editor, Espagne), 2004-2009.
  • Comité scientifique de la revue Feminismo/s(Universidad de Alicante, Espagne), 2002‒présent
  • Directrice de la collection « Mujeres y culturas », Icaria Editorial (Barcelone, Espagne), 2000‒présent
  • Comité scientifique de la revue Lectora : Revista de Dones i Textualitat(Universitat de Barcelona, Espagne), 1999‒présent

Publications depuis 2018

ACL (articles dans des revues à comité de lecture)

  • « Tránsfugas de sexo, género y especie : Franz Kafka y Paul B. Preciado », Revista de Estudios Hispánicos, vol. X, nº 1, hiver 2022, p. 17-31.
  • « Hélène Cixous’s Creaturely Poethics », Word and Text. A Journal of Literary Studies and Linguistics, vol. XI, 2021, p. 55-67.
  • « Venturas y desventuras de la écriture féminine», Tropelías. Revista de Teoría de la Literatura y Literatura Comparada, 36, 2021, p. 86-100.
  • avec Katarzyna Paszkiewicz et Andrea Ruthven), « Posthuman kinship », Dictionnaire du genre en traduction / Dictionary of Gender in Translation / Diccionario del género en traducción, 2021.
  • « Sobrevida(s) », Instantes y azares. Escrituras nietzscheanas, XX (24-25), automne-printemps 2020, p. 193-194.
  • « Uncanny animal writing », The Oxford Literary Review, 42 (2), 2020, p. 279-282.
  • « Performing centaurs and the debasement of masculinity », Men and Masculinities, 23 (5), 2020, p. 872-888.
  • « Cuerpos que (no) importan y nuevas alianzas », dans Brice Chamouleau (coord.), Genre, sexualités et démocratie : l’avènement du public et du privé en contexte post-dictatorial, Dossier des Mélanges de la Casa de Velázquez. Nouvelle série, 50 (1), 2020, p. 245-259.
  • « ‘Si près’ : de la traduction », de genere. Rivista di studi letterari, postcoloniale e di genere, 5, 2019.
  • « Pour une généalogie de la littérature lesbienne française », Feminismo/s, 34, 2019, p. 79-96.
  • « Entre voyeurisme et ironie : Représentations télévisuelles des Gitanxs», Sociétés & Représentations, vol. 45, nº 1, 2018, p. 41-52.
  • « Vida y verdad : autobiografías de Hélène Cixous », Signa, 27, 2018, p. 75-91.

OS (Ouvrages scientifiques)

  • Hélène Cixous, Il faut bien aimer : Séminaire 2004-2007, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 2023. (édition scientifique de Marta Segarra)

Il faut bien aimer est le deuxième volume de l’édition du Séminaire d’Hélène Cixous, qui rassemble trois années, de novembre 2004 à juin 2007. Proust est un des personnages principaux de ce texte foisonnant et hybride, qui se lit souvent comme un récit raconté par Hélène Cixous. L’autre personnage remarquable — à côté de Balzac, Beckett, Benjamin, Flaubert, Freud, Goethe, Hofmannsthal, Hugo, Kafka, Lispector, Montaigne, Rimbaud… — est sans doute Jacques Derrida, lequel à un moment s’engage même dans une sorte de « duel » avec Proust à propos de la différence entre « théorie » et littérature. Il faut bien aimer constitue un chant aux « puissances autres » de la littérature, selon l’expression d’Hélène Cixous. Loin d’être un luxe inutile, la lecture nous est indispensable, qui nous invite à écouter le texte respirer jusqu’aux virgules.

  • Marta Segarra, Humanimales : Abrir las fronteras de lo humano, Barcelone, Galaxia Gutenberg, 2022. (en espagnol)

Le but de cet essai est de montrer à quel point notre existence humaine est imbriquée dans celle des êtres que nous appelons « animaux ». Le terme « humanimal » reflète cette profonde imbrication, qui est cependant niée par les textes fondateurs de la culture occidentale, à commencer par la Bible. Ces grands textes reflètent une tension entre la nécessité d’établir une frontière bien définie entre l’humanité et l’animalité, et le constat affligeant que cette limite est trop souvent franchie.

La pensée occidentale, à quelques exceptions près, a ainsi tenté de formaliser la distinction homme-animal, jusqu’à en faire la définition même de l’humanité : nous sommes humains parce que nous nous sommes élevés au-dessus des animaux (par disposition naturelle, par dessein divin, par notre effort, par le hasard de l’évolution… les raisons s’accumulent, s’excluant parfois les unes les autres), au point de ne plus nous considérer comme une espèce animale parmi d’autres, mais comme une catégorie à part, fondée sur la distinction, en termes quasi absolus, entre nature et culture. Cet essai prétend remettre en question ce fondement de l’édifice que constitue la pensée dominante dans le monde d’aujourd’hui, ainsi que la conception du sujet dans cette culture. Interroger la frontière homme-animal implique également de réfléchir aux assises des oppositions, toujours essentiellement hiérarchiques, sur lesquelles reposent les inégalités structurelles de notre société, y inclus celles basées sur le genre et la « race ».

L’un des traits distinctifs de cet essai, par rapport à ceux qui fleurissent depuis quelques années autour de l’animalité et du rapport humain-non humain, c’est qu’il est traversé par la question du genre et de la sexualité. Les études de genre, ainsi que les études postcoloniales et décoloniales, se sont efforcées d’éviter l’assimilation unificatrice d’expériences diverses du monde, de tenir compte des différences sans qu’elles comportent des inégalités et des oppressions, et de déceler les problèmes éthiques et pragmatiques du fait de parler pour un autre qui n’a pas de voix, ou dont la voix n’est pas entendue.

  • Marta Segarra, Género : una inmersión rápida, Barcelone, Tibidabo Ediciones, 2021. (en espagnol) Ouvrage de synthèse

Cet essai a pour but de faire une « immersion rapide » dans la notion de genre et les études qui ont été développées autour de celle-ci, de la manière la plus claire et la plus concise possible. Ce concept a été créé pour désigner la charge sociale et culturelle qui s’ajoute au sexe et qui détermine les normes de comportement des hommes et des femmes. Ainsi, le sexe serait un trait physique que nous ne pouvons pas modifier sans altérer radicalement notre corps, tandis que le genre changerait en fonction des époques et des cultures, qui attribuent des valeurs différentes à chacun des sexes. Le féminisme a montré comment les femmes, en général, font les frais de cette distinction, qui contribue à ce que l’on appelle la domination masculine, qui touche tous les domaines de la vie individuelle et collective. Au cours des dernières décennies, cependant, les études de genre ont compliqué cette division entre sexe et genre. De plus, des phénomènes aussi actuels que la revendication du non-binarisme ou les transitions de genre brouillent les frontières entre féminin et masculin, ou entre femme et homme, et nous amènent à nous demander si nous n’assistons pas à la fin du genre, voire de l’humanité telle que nous la connaissons.

  • Marta Segarra, Comunidades con acento, Barcelone, Icaria, 2021. (en espagnol)

The essays that constitute this volume are a personal journey through a certain conception of community, through the analysis of literary, philosophical, filmic and artistic texts. Far from its traditional definition based on homogeneity and fusional group adhesion, the community described here is made up of singularities that are diverse and irreducible to a single norm, and preserves a certain distance between the subjects that compose it. The image of the accent thus serves to characterize this notion of community based on what distinguishes us and not on what unites us, on distance rather than proximity, on difference rather than on equality understood as identity.  This book reflects on issues such as the politics of memory and colonialism, the role of historical cinema in the configuration of the collective memory that founds a nation, the invisibility and stigmatization suffered by communities such as the Roma in Spain, the link between community and desire, and the challenges posed by new forms of kinship, also in relation to posthumanity and the boundaries between the human and animal communities.

  • Donna Haraway & Marta Segarra, El món que necessitem / The World We Need, Barcelone, Centre de Cultura Contemporània de Barcelona, 2019 (version bilingue catalan-anglais). [Trad. esp. El mundo que necesitamos, Barcelone, Icaria, 2020.]

Dialogue entre Donna Haraway et Marta Segarra.

«To think about the world we need necessarily implies to question ourselves as a species and to discard everything that has made us think that the planet was only for us. And it opens the door, too, to learn from the present crisis and to look at building the future.»

«I am of the opinion that the need to make inexcusable mistakes and to forgive each other, the need to take risks in the spheres of political, intellectual, emotional and religious thinking, and in life, has never been as urgent as it is now.»

  • Hélène Cixous, Lettres de fuite : Séminaire 2001-2004, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 2020. (édition scientifique de Marta Segarra)

Le travail théorique et critique d’Hélène Cixous, plus connue par son œuvre de fiction et pour le théâtre, a surtout été élaboré publiquement au séminaire qu’elle donne annuellement depuis près d’une cinquantaine d’années. Aussi ce séminaire appartient-il à l’époque « glorieuse » de la pensée française, aux côtés des séminaires de Jacques Derrida, Michel Foucault, Jacques Lacan ou Roland Barthes, mais, à la différence de ceux-ci, celui d’Hélène Cixous était resté inédit jusqu’à aujourd’hui. Son séminaire se caractérise par le fait qu’il associe étroitement la littérature et la pensée: la voix d’Hélène Cixous, forte et séduisante, nous entraîne dans une lecture très personnelle de la grande littérature occidentale, jointe à la philosophie, puisque la lecture s’ouvre à l’interprétation du monde. Lettres de fuite, qui regroupe trois ans de séminaire, est le premier volume d’un projet d’édition, coordonné par Marta Segarra.

COS (chapitres dans des ouvrages scientifiques)

  • « Hélène Cixous, la déconstruction en littérature ou la-vie-la-mort », dans Isabelle Alfandary, Anne Emmanuelle Berger et Jacob Rogocinski (dir.), Qui a peur de la déconstruction ?, Paris, PUF, 2023, p. 243-258.
  • « Hélène Cixous, lectora pirata », dans Irene Atalaya, María del Carmen Lojo et Mercedes Travieso (dir.), (Re)creadoras. Una mirada sobre la escritura y la traducción desde el siglo XXI, Grenade, Comares, 2023, p. 35-47.
  • « Contre une lecture antinomique de Rue Ordener, rue Labat», dans Ginette Michaud et Isabelle Ullern (dir.), Sarah Kofman : philosopher autrement, Paris, Hermann 2021, p. 415-426
  • « Nouvelles formes de parenté et de communauté dans Vernon Subutexde Virginie Despentes », dans Kate Averis, Egle Kackute et Catherine Mao (dir.), Transgression(s) in Twenty-First-Century Women’s Writing in French, Leiden-Boston, Brill-Rodopi, 2020, p. 201-216.
  • « La littérature ‘populaire’ et les modèles de féminité », in M. Carme Figuerola (dir.), Evocar la literatura francesa y francófona de la modernidad, Lleida, Universitat de Lleida–Pagès, 2019, p. 107-114.
  • « La Liberté éclairant la littérature », in M. Segarra (dir.), Hélène Cixous : Corollaires d’une écriture, Paris, Presses universitaires de Vincennes, 2019, p. 5-17.
  • « Derrida, Cixous, and Feminine Writing », in Jean-Michel Rabaté (dir.), Understanding Derrida, Understanding Modernism, New York-Londres-Oxford-New Delhi-Sydney, Bloomsbury, 2019, p. 226-239.
  • « The Diasporic Identity of the Roma People », in Alfonso de Toro et Juliane Tauchnitz (dir.), The World in Movement. Performative Identities and Diasporas, New York-Amsterdam, Brill, 2019, p. 75-87.
  • « À la belle étoile : Voix de femmes roms », in Encarnación Medina Arjona (dir.), Mémoires et écrits de femmes. La création féminine revisitée, Paris, L’Harmattan, 2019, p. 11-24.
  • « Effets de signature dans le texte : appropriation ou désappropriation ? », in Frédéric Regard et Anne Tomiche (dir.), Le Genre des signatures, Paris, Classiques Garnier, 2018, p. 247-263.
  • « Maria-Mercè Marçal, la comunidad herida », in Dieter Ingenschay (dir.), Eventos del deseo. Sexualidades minoritarias en las literaturas/culturas de España y Latinoamérica a fines del siglo XX, Francfort-Madrid, Iberoamericana Editorial Vervuert, 2018, p. 231-242.

C-INV (communications par invitation à des colloque nationaux et internationaux)

  • « Hélène Cixous i l’écriture féminine del teatre », Simposi Internacional Dramaturgues catalanes del segle XXI, Université de Barcelone, 2-3 octobre 2023.
  • « Déconstruction des barrières entre les genres et les espèces : Hélène Cixous », Colloque international Qui a peur de la déconstruction ?, École Normale Supérieure–Université Panthéon Sorbonne, 19-21 janvier 2023.
  • « Hélène Cixous, une écriture transgenre», Colloque international Transgressions en tous genres, Université d’Innsbruck, 23-25 novembre 2022.
  • « Faut-il brûler le Sade de Simone de Beauvoir ? », Journée d’études internationale Lire le genre chez Sade, Université Pompeu Fabra (Barcelone) et LEGS, Campus Condorcet, 16 novembre 2022.
  • « Carnivorismo y género », Journées d’études XI Jornades de Tardor de Tàcita Muta, Université de Barcelone, 29-30 septembre 2022.
  • « Dreaming of hybridity: human-animal-machine interaction in James Marsh’s Project Nim (2011) and Gerard Ortín’s Agrilogistics (2021) », Colloque international Cinema in the Anthropocene, Université des Iles Baléares, 24-25 juin 2022.
  • « Hélène Cixous, escritora intraducible… y traducida », Colloque international (Re)creadoras : visiones desde el siglo XXI / Le XXIe siècle face aux écrivaines et traductrices, Université de Cadix, 19-21 octobre 2021.
  • « Afectos humanimales », Conference Bodies in Transit, Université de La Corogne, 19 mai 2021. Keynote.
  • « Autobiografía del sujeto agujereado », Congreso Internacional Autobiografías de parias y tránsfugas, Université de Varsovie, 6-8 avril 2021. Keynote.
  • « Poststructuralism and the (Post)Humanities : Jacques Derrida’s Legacy », What will Post-structuralism have been ?, Université de Vienne, janvier 2021.
  • « Reflexiones sobre el confinamiento y la enfermedad », IX Jornades Internacionals Tacita Muta. (De)construïm murs : reclusió, vulnerabilitat i gènere, Université de Barcelone, novembre 2020.
  • « ¿El hábito hace al monje ? Cuerpos, apariencias, identidades », D-generadas : repensando moda y género, Bau-Centre universitari de disseny de Barcelona–Museu del Disseny–Biennal del Pensament, Barcelone, octobre 2020.
  • « Deconstrucción del sujeto y frontera entre humanidad y animalidad », Sobrevida(s). Homenaje a Jacques Derrida, Université de Buenos Aires, juillet 2020.
  • « Posthumanities To Come », colloque international New Frontiers in Gender Studies, Université de Tel-Aviv (Israël), novembre 2019.
  • « Contre la lecture antinomique de Rue Ordener, rue Labat de Sarah Kofman », colloque international Sarah Kofman : philosopher autrement, Collège international de philosophie – Institut des manuscrits contemporains-IMEC, juin 2019.
  • « Philiation entre espèces », Journée d’études Réenchevêtrer humains et non-humains : approches critiques, Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis, avril 2019.
  • « Empoderamiento, violencia machista y políticas de género », Colloque Empoderamiento de la mujer y literatura : Perspectivas y desafíos, Université d’Alicante, mars 2019.
  • « Corps posthumains et maternités queer », Le corps dans tous ses éclats : Corps dévoilés, exhibés et jouissants, Université de Franche-Comté, novembre 2018.
  • « Actrius gitanes a la televisió i violència simbòlica », colloque international Dones, gènere, treball i violència. Història, pensament i transmissió, Université de Barcelone, novembre 2018.
  • « Queer Sexuality and Fairy Tales in Claude Cahun and Maria-Mercè Marçal », Subversive Intent & Beyond : Surrealism, Politics, Sexuality, University of Cambridge, juin 2018.

DO (direction d’ouvrages et de numéros de revues)

  • Marta Segarra (dir.), Hélène Cixous: Corollaires d’une écriture, Saint-Denis, Presses Universitaires de Vincennes, 2019.

Écrivaine, femme de théâtre, critique d’art et de littérature, féministe, Hélène Cixous est également un penseur dont le rayonnement fait l’objet d’une reconnaissance internationale. Cet ouvrage est à la fois un hommage et un bilan de son œuvre. Cet ouvrage propose plusieurs pistes à partir desquels s’orienter dans le vaste paysage textuel d’Hélène Cixous : la puissance de la littérature, l’écriture de l’Histoire, l’impossibilité de l’autobiographie, la capacité de l’écriture à rendre la vie aux êtres disparus et le style cixousien. Y ont contribué, entre autres, Marie-Dominique Garnier, Cristina Morar, Nadia Setti et Claudia Simma.

  • Éric Fassin et Marta Segarra (dir.), Représentation et non-représentation des Roms en Espagne et en France, dossier pour Sociétés & Représentations, 45 (1), 2018, p. 7-118.

Les populations roms ou gitanes, en France comme en Espagne, sont l’objet à la fois d’un excès et d’un défaut de représentation. D’une part, elles sont surreprésentées : si la vision romantique des Bohémiens semble passée de mode, les clichés les plus éculés de l’antitsiganisme sont abondamment recyclés par le racisme contemporain. D’autre part, les Roms sont sous-représentés en un double sens. Le sort qui leur est réservé est invisibilisé et leur parole est inaudible : ils sont parlés plus qu’ils ne parlent.

Ce dossier, dirigé par Éric Fassin et Marta Segarra, porte sur la (non-) représentation, autant politique qu’artistique et médiatique, des Roms en France et en Espagne des Gitanxs (ou Gitan·e·s) ; et cela non seulement dans le contenu des articles, mais aussi dans la forme de leur écriture, souvent à la première personne, qu’il s’agisse de sociologie, d’anthropologie ou d’études littéraires, de photographie ou de littérature, ou de discours militants. Ce dossier veut donner à voir ce qui est exhibé ou masqué, affiché ou effacé, et surtout contribuer à faire entendre la voix de celles et ceux dont on parle. L’enjeu, c’est de parler de, pour et parfois avec les Gitan·e·s et les Roms, mais aussi de leur laisser la parole.

PV (publications de vulgarisation)

  • Antonio Monegal et Marta Segarra (dir.), Leer el género en Sade, dossier pour La Maleta de Portbou, 58, mai-juin 2023. (dossier de revue)
  • Fils : sobre el confinament, la vigilància i l’anormalitat (avec Ingrid Guardiola), Barcelone, Arcàdia, 2020. (ouvrage)
  • Fina Birulés, Judith Butler ; Marta Segarra (modératrice), L’embolic del gènere : Per què els cossos importen ? / Gender Trouble : Why do Bodies Matter ?, Barcelone, CCCB, 2019. (ouvrage)
  • « Hay que quemar al Sade de Simone de Beauvoir ? », La Maleta de Portbou, 58, mai-juin 2023, p. 47-53. (article)
  • (avec Óscar Horta), « Vida : canviarà la relacions dels humans amb altres espècies ? », La Maleta de Portbou, 57, janvier-février 2023, p. 62-68. (article)
  • « Marta Segarra », in Jordi Mayoral (dir.), Visions de Catalunya : Disset converses per encarar el futur, Barcelone, Comanegra, 2022, p. 115-134. (entretien)
  • « Retrats singulars i comuns alhora », in Natàlia Navarro i Sastre (dir.), Mirades a la col·lecció. Una lectura contemporània a cent anys de fotografia (1860-1960), Girona, INSPAI, 2022, p. 59-73. (article)
  • « Les études de genre et les études animales : quel(s) rapport(s) ? », Aº2022, 3, École urbaine de Lyon, janvier 2022, p. 57-58. (article)
  • « Para vivir bien, hay que comer bien », La Maleta de Portbou, 47, juillet-août 2021, p. 60-66. (article)
  • (avec Ilana Eloit), « Chantier en cours : Traduire le genre », entretien avec Florence Lotterie, Écrire l’histoire, 20-21, dossier « Les mots du genre », 2021, p. 173-177. (entretien)
  • « Le sexe et le texte. Quelques films autour d’Ana Mendieta », Le Magazine du Jeu de Paume : http://lemagazine.jeudepaume.org/2018/12/le-sexe-et-le-texte/, novembre 2018. (article)
  • « Cixous, Hélène », in Jeffrey R. Di Leo (dir.), Bloomsbury Handbook to Literary and Cultural Theory, Londres-New York, Bloomsbury, 2018, p. 410-411. (notice)